Bonjour Raymond, bonjour à tous,
Je sais pas comment on fait pour "citer, aussi je laisse tes messages d'origine entre parenthèses gras et italique ) (RJ : La A34 6 637 075 (millésime 81) a été conditionnée GHI 079 en Septembre 1980 à Sochaux. Elle n'a donc pu faire le salon de Paris 1980 puisqu'elle est sortie de chaîne à Cerisay après le salon...)
Je n’en suis pas convaincu…. du tout. Désolé Le salon de Paris était en Octobre 80, le Nr. de Châssis 6 637 075 est identifié dans une note interne ( DT ) du 27/08/80, avec info : date arrivée châssis inconnue / Délai remis : fin Septembre et un commentaire : « si nous manquons de temps nous laisserons l’intérieur en velours d’origine ». En clair, il faut imaginer entendre tonner la sentence ci-dessous : « Oui, c’est comme ça, on sait pas bien quand on recevra la base, mais le salon est en Octobre, et on y sera avec cette auto. Des questions ? » Bref, on est en plein dans le « As Heuliez as possible » décrit par Ford dans des coopérations précédentes Les anciens m’ont toujours dit qu’il leur fallait environ 3 semaines pour transformer une auto (en conditions « industrielles ordinaires » à Cerizay Division Véhicule Série) . Faire faire une auto par les gars des protos , DEA : Division Etudes Automobiles , c’était en cas de besoin entrer dans une autre dimension avec rupture du continuum Espace/temps ,et les journées pouvaient passer à 24 heures et les semaines à 7 jours. Le challenge était possible, oui le temps a dû manquer, et ça doit expliquer l’intérieur foncé, enfin manifestement pas blanc sur ta photo. Pour moi, salon Paris 80, c’est pas 011 mais 021. Je ne reconnais ni la dame à l’intérieur de l’auto, ni le couple à gauche paraissant demander des infos. Au centre gauche avec les lunettes, il s’agit de M Gérard Quéveau PDG du groupe à l’époque, et au centre droit costume clair cravate sur chemise blanche, M Patrice Roulois également membre du directoire.
(RJ : Par contre, pour 011, tu as raison, c'est un 8 et non un 6, coquille de ma part, je corrige. La 011 au salon de Paris 1980. Remarquez les clignotants blancs du modèle 79 et les jantes en 5 mm qui seront interdite par Peugeot peu après (poids). Je pense que Laurent reconnait quelques visages. La 005 est très connue, puisque c'est celle de la pub catalogue... Dans le film "Octopussy" (James Bond), c'est la diesel n° 082 (export USA 2), HLZ 1000935.)
Oui c’est pas la même auto. Faillait prendre mon allusion (Bond ? ) au premier degré, chaque fois que je vois 007, c’est un réflexe Pavlovien. Et le film c’est A view to a Kill, / dangereusement votre
(RJ : Et un cadeau pour votre fond d'écran : La 105, HLZ anti agression LABBE, que j'ai eu la chance de conduire et réparer lors de son passage en France pour le changement de vitrage en 2007. Et ses double étriers... )
Alors là !!!! grand moment ! Il y a des autos qui ont laissé des souvenirs chez mes ex-collègues comme par exemple : 001 pour les séances de mise au point. 020 : gardée au chaud à l'usine jusqu'en 2012, disparue sans laisser de traces ni donner de nouvelles comme une ingrate . 021 dont on a parlé avant, pour son luxe, les exigences de sa propriétaire et les contraintes de déplacements en SAV pour les gars. 093 Bouvard , avec toutes ses options à la carte. Sa table basculante. Celles avec cloison, à priori une galère sans nom à installer, au point qu’une fois pour en faire une, il a fallu faire revenir à l’usine « le gars qui savait » alors qu’il prenait un kiff monstre chez PTS où il était détaché en prêt dans l’aventure M24 ( 205 Turbo 16 ) Et puis …. il y a 105 !!! la 2eme Bahreïn. Là ça boxe hors catégorie, on est dans le hors normes du spécial. Finition, poids, équipement sécuritaires pour protection des passagers. Trains et mécanique étudiés par la Garenne et confiés à Danielson. Celle-là elle est restée ancrée dans la mémoire, avec des vitres larges comme ça et qui se baissent à peine, une collection d’interrupteurs sur l’accoudoir AR sous la custode pour faire fonctionner tout ce dont elle est dotée, pour l’intérieur, et aussi vers l’extérieur. Alors là, merci Raymond pour cette image. J’ai travaillé jusqu’en 2014 avec l’électricien qui a passé un mois à Lamballe pour faire son circuit électrique. On en a souvent parlé de celle-là. Je lui pousserai la photo, je suis sûr que cela lui fera un immense plaisir de la revoir. Toi qu’il la conduite, vu le poids, sur la route, c’était un poumon ? un veau ? Ca allait ?
Merci pour ces clichés et @+
Laurent
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