felix a écrit:
Bonjour,
Je me permet de revenir sur mon histoire de toit ouvrant :? , j'avais lu quelque part que le système pouvait se bloquer suite à l'accumulation de cochonneries.
Celà dit Je vais essayer de graisser et vous ferai un retour.
Bonjour,
La motorisation du toit ouvrant (POE Webasto depuis l'origine) est similaire à celle des vitres latérales, c'est à dire par moteur à courant continu et protection anti-pincement par bilame. Effectivement, à l'ouverture ou à la fermeture, le moindre "dur" fait chauffer le contacteur bilame qui met ma motorisation en sécurité.
Il y a aussi une protection à l'ouverture, méconnue de la plupart, celle liée à une charge de neige sur le pavillon (le poids de la neige affaisse la porte de toit sur ses guides, ce qui génère un dur dans la transmission vis-écrou, donc l'échauffement du bilame, donc l'absence d'ouverture. Cette combinaison obtenue par la forme des guides en plastique (couleur noire), modifiés en cours de salon 78, remplace l'ancien contacteur à mercure de la grande export "suède".
La motorisation est débrayable, vous pouvez commander manuellement l'ouverture et la fermeture du toit. Pour ce faire, sous le cache plastique, une poignée de commande d'ouverture de l'écrou (qui est en 2 parties) permet d'isoler la porte de toit de sa motorisation. Attention, un rappel par ressort équipe la poignée, il faut veiller à la maintenir en position "débrayé" pour manipuler le toit manuellement. Pour votre information, la poignée plastique d'ouverture des vitres permet de maintenir en position "débrayé" ladite palette d'ouverture manuelle.
Il est judicieux de commander ce débrayage manuel au moins une à deux fois par an, puis d'actionner le moteur (qui tourne à vide) pendant quelques minutes et sans charge.
Le moteur de toit ouvrant se dépose après démontage de la lunette arrière (le plus simple). Il ne nécessite pas d'entretien particulier, par contre, après 30 à 40 ans de service, le nettoyage de l'induit et un étuvage du stator est recommandé (comme pour la motorisation des vitres latérales, des essuies-glace,...)
La porte de toit est indépendante du chassis en position ouverte, elle est guidée latéralement et longitudinalement par le chariot. En fin de course de fermeture, cette porte possède 4 taquets qui viennent se centrer dans des guides fixés au chassis, ce qui assure le placage de la porte, porteuse d'un joint d'étanchéité, contre le pavillon. Ces quatres guides sont réglables et il y a une procédure précise. Globalement, il faut garantir qu'une fois plaquée contre le pavillon via ses guides en plastique, la porte n'exerce pas d'efforts dissymétriques sur les taquets d'entraînement. A défaut, c'est ce mauvais réglage qui contraint précisément l'effort à fournir par le moteur pour entraîner la porte.
Le toit ouvrant "webasto" n'aime pas :
-Les torsions de la caisse (une roue sur un trottoir ou la voiture sur son cric) ;
-L'amalgame de feuilles mortes dans son châssis ;
-Les évacuations d'eau bouchées (2 à l'avant, 2 au milieu et 2 à l'arrière) ;
-Les routes bosselées ou chemins cahoteux avec le toit mi ouvert ;
-Les grandes vitesses sur autoroutes porte de toit ouverte au 1er tiers (effort de soulèvement sur la porte très important) ;
-Du poids sur la porte.